Au début de l’examen du texte « simplification de la vie économique » j’ai présenté la position du groupe LFI-NFP sur une motion de rejet préalable de l’ensemble du texte.
Ce texte est une aberration : derrière une prétendue simplification, pour laquelle il n’est d’ailleurs aucunement utile, les Macronistes et l’extrême droite ont détricoté le droit de l’environnement, les droits sociaux, et mêmes des instances démocratiques essentielles, notamment en ce qui concerne les consultations préalables à la construction d’infrastructures industrielles.
Nous avons voté pour la motion de rejet, qui n’a pas abouti. Nous restons convaincu que ce texte est un très mauvais signe pour l’avenir : béni par les climato-sceptiques, qui se gargarisent de la volonté de supprimer les quelques remparts que nous avions contre les grands projets inutiles et imposés et par le Medef, syndicat des patrons de très grosses entreprises, qui peut imposer les mesures antisociales qu’il défend au prétexte (fallacieux) d’une facilitation des procédures pour les petites entreprises.