Au moins 55 000 morts, et presque 130 000 blessé·es désormais à Gaza. Des millions de personnes déplacées de force. Pratiquement tout le bâti de Gaza est parti en fumée. Le risque de famine est critique, selon l’ONU.

Nous le disons depuis plus d’un an maintenant, à la suite des organisations de défense des droits humains et des rapporteurs spéciaux des Nations Unies, et aujourd’hui les Écologistes, les Communistes et les Socialistes ont rejoint notre position : Israël a entrepris un génocide des Palestiniens de Gaza.

Cela fera bientôt deux ans. Deux ans que nous assistons toutes et tous à cette horreur de l’autre côté de la Méditerranée. Deux ans de calomnies à notre égard, d’attaques juridiques sans preuves, de tentatives de réduire au silence celles et ceux qui dénoncent l’épuration ethnique dont sont victimes les Palestinien·nes. Demain encore, les organisations syndicales grenobloises, que je salue, se mobiliseront pour demander l’annulation de la sanction d’une professeure, suspendue pour avoir organisé une minute de silence en hommage aux victimes palestiniennes.

La France se déshonore profondément par sa position dans le conflit au Proche-Orient : alors qu’elle devrait dénoncer les accords qui nous lient à Israël, les exportations de composants militaires qui permettent la poursuite de ces atrocités, et reconnaître l’État de Palestine, en cohérence avec son soutien à la solution à deux États, notre gouvernement fait l’autruche. Il voit et dénonce -à juste titre !- les crimes de guerre commis par le Hamas, mais pas les bombardements israéliens sur des civils, des hôpitaux, des écoles, des humanitaires et même des diplomates. Signataire du Statut de Rome, il refuse de remettre à la Cour Pénale Internationale le génocidaire Netanyahou.

Ça suffit ! Les sanctions doivent tomber !

Soyons à la hauteur des Droits de l’Homme que nous disons tant chérir : protégeons les Palestinien·nes d’une mort certaine, suspendons l’accord UE-Israël, et reconnaissons la Palestine libre !

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